Le président Andry Rajoelina a donné le ton au Salon international du tourisme, affirmant la volonté de Madagascar d’accueillir 1 million de visiteurs internationaux d’ici 2028, contre 315 000 en 2024. Cette vision stratégique repose sur un socle clair : l’essor du tourisme de luxe, avec la construction de cinq nouveaux hôtels cinq étoiles dans les mois à venir.
Opportunité d’investissement : 10 000 chambres à construire
Avec seulement 15 000 lits disponibles actuellement, le parc hôtelier malgache est sous-dimensionné face à la croissance attendue. Selon Johann Pless, président de la Fédération des hôteliers et restaurateurs de Madagascar, il faut au moins 10 000 chambres supplémentaires pour répondre à la demande.C’est une opportunité en or pour les investisseurs privés, notamment dans l’hôtellerie de luxe, les lodges écoresponsables et les resorts balnéaires — en particulier à Nosy Be, joyau du nord-ouest de Madagascar.
Infrastructures aériennes : un enjeu prioritaire
Madagascar a pleinement compris que le développement touristique passe par l’accessibilité. Aujourd’hui, seuls les aéroports d’Antananarivo et de Nosy Be peuvent accueillir des vols internationaux long-courriers — principalement en provenance d’Europe, mais aussi du Moyen-Orient et d’Asie.Cependant, dix autres aéroports font actuellement l’objet d’études pour leur modernisation (financées par la Banque mondiale), afin de désenclaver de nouvelles zones touristiques. En parallèle, les vols domestiques se renforcent, compensant en partie l’état dégradé du réseau routier.
Focus sur Nosy Be et les régions à fort potentiel
Parmi les zones les plus prometteuses du pays, Nosy Be s’impose comme une destination phare, grâce à son aéroport international, ses lagons turquoise, et son écosystème marin exceptionnel.Des développements ambitieux sont également envisagés à Nosy Mitsio, Nosy Sakatia, ou dans la région de l’Atsimo-Andrefana, réputée pour ses plages immaculées et ses parcs nationaux classés à l’UNESCO.
« Nous devons créer les conditions d’un tourisme durable, équitable et à fort impact économique pour la population locale » – Odilon Ranaivoson, Office régional du tourisme de Tuléar
Défis à relever = opportunités de structuration
Comme dans tout marché émergent, les défis d’aujourd’hui ouvrent la voie aux investisseurs structurés et visionnaires :
Sécurisation foncière : Certaines zones, notamment à Nosy Mitsio ou Nosy Sakatia, rencontrent des difficultés liées à un cadastre incomplet ou gelé. Cela renforce la nécessité d’une approche transparente et concertée avec les communautés locales.
Lutte contre le tourisme sexuel : Madagascar entend éradiquer ces pratiques grâce à des dispositifs de signalement dans les hôtels et une tolérance zéro, notamment dans les zones très fréquentées comme Nosy Be.
Emploi local & impact économique : La stratégie nationale s’appuie sur la formation de la population locale et sur la sous-traitance avec des entreprises malgaches, afin d’ancrer durablement les retombées économiques du tourisme.
Pourquoi investir à Madagascar – et particulièrement à Nosy Be ?
🌍 Une forte croissance touristique soutenue par les autorités
🏝️ Nosy Be : une destination phare déjà connectée au réseau international
📈 Des incitations à l’investissement étranger et local dans le secteur touristique
🛫 Des infrastructures modernisées avec le soutien de bailleurs internationaux (Banque mondiale, AFD, etc.)
🤝 Un besoin urgent de partenaires maîtrisant les standards internationaux (hôtellerie de luxe, hospitalité durable, marketing digital)
Madagascar, et particulièrement Nosy Be, offre aujourd’hui une fenêtre d’investissement rare dans un marché authentique, à fort potentiel, encore largement inexploité.Se positionner dès maintenant à Nosy Be, c’est participer à la prochaine grande destination de l’océan Indien, en phase avec les nouvelles attentes des voyageurs : luxe, nature, expérience et sens.
Article inspiré par Guilhem Fabry (Le Monde) – Correspondance depuis Antananarivo (Madagascar)